Doit-on parler 5G aujourd’hui sur Limonest ? Cette question anime quelques-uns, à l’occasion de la réflexion d’un opérateur sur l’implantation d’un relais 4G à la pointe sud-est du cimetière de la commune. C’est ainsi le moment de fournir quelques clés de lecture, afin de comprendre les offres de téléphonies mobiles en France.
- La 5G n’existe pas en France aujourd’hui. Et oui, l’offre de réseaux sans fil, pour nos smartphones, est répartie en 2G, 3G ou 4G uniquement. Le déploiement de relais (type antennes) se continue en 4G actuellement et c’est d’ailleurs l’objet de ce nouveau relai dans notre commune. Si l’objectif à terme de nos gouvernants reste l’arrivée de la 5G, ceci ne sera pas effectif avant quelques années…et cela n’a pas commencé.
- Pourquoi plus d’antennes aujourd’hui ? le réseau repose sur les fréquences utilisées. Grossièrement, les fréquences basses permettent d’aller loin (peu de relais nécessaires mais petites capacités de transport. Celles-ci sont réservées aux zones peu peuplées), les hautes fréquences permettent de transporter beaucoup de connexions (grosse capacités de transport mais sur de petites distances, donc plus de relais sont nécessaires. Celles-ci sont réservées aux zones fortement peuplées). Ainsi quand la demande est forte, mieux vaut utiliser des fréquences hautes, ces fréquences ne vont pas loin, donc il faut plus de pylônes.
- D’où viennent les fréquences utilisées par la 4G ? Il y a 3 fréquences utilisées par la 4G en France. La fréquence 800 MHz(*) (basse), ancienne de la télé analogique, affectée à la 4G. La 1800 MHz, transférée de la 2G à la 4G et la 2600 MHz (haute) fréquence du Wifi.
- Tout cela est-il sans risque pour ma santé ? les avis sont bien sûr partagés entre pour et contres. Force est de constater toutefois que les fréquences utilisées, sont bien connues et offrent ainsi un fort recul d’utilisation. Enfin, plus une fréquence est haute, moins elle traverse les obstacles (murs…). A ce jour les autorités sanitaires, FDA (Nord-américaine), FCC (Europe) et ARCEP (France), vont dans le sens d’un risque extrêmement faible.
(*) lire méga hertz